Le LINCEUL DE TURIN — ou SUAIRE de Turin — est l’objet le plus étudié et le plus controversé dans l’histoire et la science contemporaines. 

Il est (serait ?) le drap mortuaire ayant enveloppé le corps du Christ lors de sa mise au tombeau – drap retrouvé dans le tombeau vide après la résurrection (Lc 23,53 et 24,12 et Jn 20,5-6). Ce drap contient tous les détails de la passion du Christ. Il a fait l’objet de très nombreuses études scientifiques au cours du 20^e s., qui reconnaissent son caractère exceptionnel confirmant les récits évangéliques.

Néanmoins, la rumeur court toujours qui met en doute son authenticité. En 1988, trois tests du carbone 14 datent le Linceul entre le 13^e et le 14^e siècle (1260-1390). Ces tests furent présentés comme le verdict de la science, rigoureuse et implacable, sur les falsifications de la religion chrétienne, forcément naïve et crédule.

Mais la datation du C14 fut très vite contestée par la communauté internationale scientifique. Finalement, depuis plus d’un siècle, les analyses scientifiques s’accumulent pour confirmer l’AUTHENTICITÉ du Linceul comme étant bien celui de Jésus Christ crucifié. Et ressuscité. (voir par ex. ici et ici).

Le Linceul de Turin est ainsi le plus important défi lancé à la science moderne et à la négation du christianisme, puisqu’il confirme en tous points l’événement fondateur du christianisme : Jésus Christ, son existence, sa passion, sa résurrection.

Pour un exposé vidéo très accessible :

Le Linceul de Turin, un signe pour notre génération

Les preuves de l’authenticité du Linceul

L’histoire du Linceul est de mieux en mieux retracée aujourd’hui, depuis ses origines en Israël (Jérusalem), puis son passage à Édesse, à Byzance, et surtout avec le Codex Pray hongrois, qui prouve que le linge existait en 1190, donc environ un siècle avant la datation du C14. (Voir par ex. ici, ici et ici). La suite est bien connue en France et en Italie (ici). L’indentification de pollens (semences végétales microscopiques) correspondant aux régions traversées par le Linceul jusqu’en Europe, nous permet de retracer son itinéraire depuis la Terre sainte.

Récemment, une nouvelle datation du Linceul selon une technologie aux rayons X vient de confirmer son existence à 2000 environ. (ici) (Curieux qu’on en parle moins que la fausse datation au C14 qui perdure dans les esprits.)

>> Les études anatomiques de médecine légiste sur le corps et surtout ses innombrables plaies sont catégoriques : elles attestent une flagellation romaine, une couronne d’épines, des clous aux poignets (et non dans la paume des mains) et aux pieds, les pouces rétractés (dus à la crucifixion), un vrai sang humain (groupe AB+, avec la bilirubine, enzyme apparaissant en cas de torture prolongée, qui garde au sang sec sa teinte rouge). S’y ajoutent encore d’autres ‘détails’, telle la dématérialisation du corps dans le Linceul vu l’absence totale d’arrachement sang/tissu. Etc.

Autant d’indices de l’authenticité du Linceul, dont certains non perceptibles à l’œil nu. QUEL PRÉTENDU FAUSSAIRE du moyen-âge aurait pu imaginer ou créer cela dans l’ignorance totale de ce que nous révèle la science ?

>> La formation de l’image du corps est la principale ÉNIGME du Linceul. Une image aux propriétés uniques au monde et impossibles à reproduire ni falsifier encore aujourd’hui : image produite par ‘flash’ ou irradiation atomique (‘photo’ provenant du corps lui-même), de type négatif photographique, en 3D (tridimensionnelle), et de projection optique orthogonale faciale/dorsale, sans aucunes déformations (inévitables si le tissu avait été posé à même le corps). 

Cette projection a dû se faire sur le drap parfaitement plat, comme s’il flottait en l’air par-dessus et par-dessous du corps ! Ce qui est totalement inexplicable. (vidéo et ici)

Ce genre d’image est impossible à reproduire jusqu’à nos jours. C’est là l’ÉNIGME absolue du Linceul. La seule explication cohérente de ces multiples constatations scientifiques reste l’événement unique du Christ dans sa résurrection telle que révélée dans les saintes Écritures. (Source)

>> Si le Linceul est encore controversé aujourd’hui, CE N’EST PAS AU NOM DE LA SCIENCE. Les conclusions sur son authenticité sont tellement nombreuses et précises qu’elles rendent impossible l’hypothèse d’un faux médiéval.

Le prof. Yves Delage, agnostique réputé de la Sorbonne, reconnaissait, dès 1902 (!), l’authenticité du Linceul et l’impossibilité du faux malgré tous les préjugés contraires, et dénonçait le parti-pris antireligieux de ses collègues : « Nous avons donné des raisons qui sont au moins des commencements de preuves. C’est aux adversaires de les réfuter. Si elles n’ont pas été accueillies par certaines personnes comme elles méritaient de l’être, c’est uniquement parce qu’on a indûment greffé sur cette question scientifique une question religieuse qui a échauffé les esprits et faussé la droite raison. Si, au lieu du Christ, il s’était agi d’un Sargon, d’un Achille on d’un Pharaon quelconque, personne n’eût trouvé rien à redire. » (Voir ici)

Tout cela remonte à plus d’un siècle, mais est encore plus vrai aujourd’hui.

LE VRAI PROBLÈME du Linceul est qu’il est celui de JÉSUS CHRIST. Et qu’il confirme à 100% les évangiles et la foi chrétienne. Le REFUS du Linceul est IDÉOLOGIQUE et ANTICHRÉTIEN. Cela se comprend : le Linceul est bel et bien la PIÈCE À CONVICTION N°1 de l’AUTHENTICITÉ du christianisme fondé sur le Christ dans sa passion et sa résurrection.

De surcroît, il absolument MALHONNÊTE, IRRATIONNEL et NON SCIENTIFIQUE de prétendre annuler des centaines de mesures et d’expérimentations scientifiques effectuées sur ce Linceul depuis 1978 — et cela sur la seule base de l’analyse du C14 (1988), qui est par ailleurs très peu fiable sur les herbacées et les tissus. En science, quand une méthode fournit un résultat qui est contredit par des centaines d’autres, ce résultat est considéré comme non valide. Le pseudo verdict du C14 est une ESCROQUERIE balayée par la communauté scientifique internationale dès 1989.

>> LA SCIENCE rejoint ainsi l’histoire du Christ, les évangiles, et la foi elle-même. Elle nous permet ainsi de ‘toucher’ le Christ crucifié et ressuscité sous tous ses aspects :

— Physiques : corps & visage dans une anatomie parfaite, celle d’un vrai corps

— Historiques : identité juive (type arabo-sémite, chevelure, et autres détails de coutumes), pratiques romaines (flagellation, crucifixion, écritures sur le Linceul…), itinérance du linceul (Jérusalem, Édesse, Constantinople, France…)…

— Caractère sur-naturel de l’image du corps irradié sur le linceul dans une ‘photo’ aux propriétés uniques au monde et toujours inexpliquées.

— Confirmation à 100 % des récits évangéliques eux-mêmes, dans les moindres détails. Le Linceul est le « miroir de l’Évangile » (Jean-Paul II), miroir de Jésus Christ en sa personne, sa passion, et même sa résurrection.

— Avec enfin l’incroyable paix et vitalité qui irradient du visage du crucifié, qui semble nous regarder en traversant sa mort. (Déclaration d’un médecin légiste : « Cet homme était consentant. »)

>> Nous pouvons nommer le Linceul le « signe de thomas », car il s’adresse à l’homme moderne et incrédule face au Christ ressuscité. Il le fait d’une manière analogue à ce que fit le Christ pour l’apôtre Thomas, qui demandait de mettre ses doigts et sa main dans les plaies du crucifié ressuscité (Jn 20,24 s.). De la même façon le Linceul nous permet de ‘toucher’ le Christ dans la réalité de son corps, de son supplice, et même de sa résurrection, ce ‘toucher’ s’opérant grâce à l’analyse scientifique.

Ceci qui fait dire à l’épistémologue Arnaud-Aaron Upinsky, spécialiste du Linceul, qu’on passe ici du « Linceul à l’épreuve de la science » à « la science à l’épreuve du Linceul ».

>> Face au Linceul, deux options :

— Pour les esprits ouverts à la vérité, c’est le questionnement et la recherche, qui conduisent à la foi et à la contemplation du Christ. Et cela vaut aussi pour  les non-chrétiens.

— Pour tous ceux qui s’opposent au christianisme, c’est le REFUS sous prétexte d’un « remarquable faux » en rabâchant le faux verdict du C14. Ce refus aboutit à NIER l’évidence, et finalement la réalité du Christ manifesté dans le Linceul. (C’est là le péché contre l’Esprit, le même chez les grands prêtres qui décidèrent de tuer Jésus suite à tous ses miracles, jusqu’à la résurrection de Lazare : Jn 11).

Les prétendues ‘preuves’ du faux sont des thèses isolées incapables de contredire l’énorme masse des preuves scientifiques toutes concordantes en faveur de son authenticité. Parmi les détracteurs du Linceul, Éric Blanrue et ses thèses reprises à l’envi dans les articles prétendument scientifiques, mais contredites par la science (ici et ici).

S’il y a un FAUX dans l’affaire du Linceul, ce n’est pas le Linceul lui-même, ni les innombrables études qui le confirment. La véritable ESCROQUERIE, c’est le MENSONGE systématique des détracteurs et des médias qui prétendent que le Linceul serait un faux du moyen-âge, ce que dément aujourd’hui l’écrasante majorité des scientifiques.

>> Vérifiez vous-même sur le Net à <Linceul de Turin> ou <Suaire de Turin> (Shroud en anglais). Vous serez submergés par le nombre d’articles ou de vidéos scientifiques — et d’ouvrages parfois volumineux — validant l’authenticité du Linceul suite aux analyses les plus rigoureuses.

« Si mes disciples se taisent, les pierres crieront. »(Lc 19,40)

>> Personne n’est obligé de croire au Christ ressuscité. Mais refuser tout questionnement à son sujet avec le Linceul de Turin comme avec les autres dossiers concernant toujours le Christ (dans les miracles et dans le Christ de l’histoire), c’est faire preuve d’un aveuglement borné et idéologique